Création du 14 avril au 14 mai 2016
Théâtre Royal du Parc (Bruxelles)
19 Mai 1962. Hôtel Madison Square Garden. Marylin Monroe vient de susurrer son « Happy Birthday ». John Fitzgerald Kennedy et son frère Bobby s’enferment dans leur suite et règlent âprement leurs comptes. A travers eux, nous découvrons les secrets les plus inavouables du clan Kennedy. Une femme s’immisce alors dans leur intimité, dans leur vie, mystérieuse et provocante, elle va faire tomber les masques des deux politiciens.
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Genre : Comédie dramatique, Théâtre
Auteur : Thierry Debroux
Distribution : Alain Leempoel, Dominique Rongvaux, Anouchka Vingtier
Production : Une production du Théâtre Royal du Parc en collaboration avec Panache Diffusion
Co-Production :
Mise en scène : Ladislas Chollat
Scénographie : Emmanuelle Roy
Photographe : Aude Vanlaethem
Conception lumières : Alban Sauvé
Durée : 90
Saisons
2015-2016
2017-2018
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Lu dans la presse
Lors de son passage à Versailles et à Avignon
«… La mise en scène inventive et ingénieuse de Ladislas Chollat permet de naviguer entre rêve et réalité, avec des rideaux de voile transparents et un panneau mobile sur lesquels sont projetées des vidéos d’archive. Une mise en scène construite comme un thriller qui soutient un jeu d’acteurs impeccable d’une grande intensité parvenant ainsi à nous tenir en haleine alors qu’on connaît la fin.Fiction et Histoire se télescopent, jusqu’à l’image finale, terrible, où les deux se rejoignent, nous laissant étreints par l’émotion.»
Nicole Bourbon – www.regarts.org, 04/06/2016
«Rêves et réalité se mélangent avec réussite dans un suspense psychologique bien mené par les trois acteurs.»
Vaucluse matin
«On est avec Kennedy dans de la mécanique de haute précision, au niveau du texte, précis et efficace, de la mise en scène de l’ultra côté Ladislas Chollat et bien sûr le trio de comédiens dont la performance donne tout le corps au spectacle.»
Le meilleur du off
«Une superbe mise en scène où les comédiens font (re)vivre le mythe Kennedy avec une grande aisance. C’est ce qu’on appelle un pari relevé.»
Aparthéâtre
«Le pièce lève un peu le voile sur leur mystère grâce aux très belles interprétations d’Alain Leempoel, Dominique Rongvaux et Anouchka Vingtier. Un spectacle bâti sur le socle historique de l’histoire des Kennedy, qui participe de la légende de ces êtres.»
Théâtral magazine
«Fiction et Histoire se télescopent, jusqu’à l’image finale, terrible, où les deux se rejoignent, nous laissant étreints par l’émotion.»
Reg’arts
Extraits d’articles parus à la création
«… Endosser le légendaire JFK personnage historique encore solidement ancré dans la mémoire collective n’était pas une mince affaire, mais Alain Leempoel y parvient haut la main. Dès les premières minutes on y croit ! Tout en jouant la prestance du pouvoir il laisse transparaître les fêlures d’une vie qu’il n’a pas choisie. A ses côtés, Dominique Rongvaux a cette même fragilité latente qui les rend tous deux passionnants de suspense psychologique. Electron insoluble Anouchka Vingtier est le grain de sable indispensable pour faire dérailler la machine de guerre bien huilée d’une famille programmée pour régner au sommet…»
Catherine Makereel – Le Soir, 19/04/2016
«… Ladislas Chollat met en valeur le texte et les comédiens. Sexe, pouvoir, corruption, dissimulation, des ingrédients idéaux pour une histoire incroyablement romanesque.»
Camille de Marcilly – La Libre, 16/04/2016
«… Le texte dense est tiré au cordeau et servi par des acteurs irréprochables, dans une scénographie à l’esthétique très léchée.»
Didier Béclard – L’Echo, 30/04/2016
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Kennedy ! Quand le nom est prononcé, il évoque immédiatement des images et la mort n’est jamais loin.
Tels les Atrides dans la tragédie grecque, les Kennedy portent en eux une malédiction qui commence avec la mort « héroïque » en 1944 du fils aîné, le préféré, celui qui devait devenir président, Joseph junior, et s’achève avec la mort de John-John, fils de John Fitzgerald Kennedy en 1999.
L’avion de Joseph explose en plein vol. Celui de John-John tombe en pleine mer.
Entre ces deux drames, au cœur même de la tragédie, JFK est assassiné à Dallas en 1963 et son frère Bobby est tué six ans plus tard à Los Angeles.
Cette famille d’irlandais catholiques a voulu s’élever jusqu’au sommet du pouvoir et tel Icare brûlant ses ailes au soleil, a chuté lourdement.
Beaucoup d’encre a coulé déjà au sujet des Kennedy mais bizarrement le théâtre ne s’est guère intéressé à ces héros tragiques.
Me concentrant sur les deux frères John et Bobby, j’avais envie de surprendre leurs conversations ce fameux soir où 15 000 démocrates ont fêté l’anniversaire de JFK en mai 1962 dans un hôtel de New York, ce fameux soir où Marylin Monroe, ivre morte, nue sous une robe moulante, chantonne un « Happy Birthday » entré dans la légende.
J’imagine les deux frères dans une suite de cet hôtel et je me glisse dans les secrets les plus inavouables de cette famille. La Grande Histoire et les petites histoires se mêlent et nous découvrons peu à peu un JFK très éloigné de l’image que nous avions de lui. La part de l’ombre est immense chez cet homme qui a fait rêver les femmes du monde entier, et qui détient un secret terrifiant qui lui coûtera la vie.
La tragédie est en marche… Ces deux hommes n’ont plus beaucoup de temps à vivre.
Ils l’ignorent ou peut-être le pressentent-ils, mais tout en sachant que leurs ennemis sont nombreux et se tiennent en embuscade, ils ne renoncent pas à leur quête de pouvoir.
JFK veut mourir en héros. Atteint d’une grave maladie dégénérative, il sait qu’il terminera comme Roosevelt en chaise roulante. Il refuse de donner cette image au monde et à ses enfants. Un Kennedy ne se plaint pas, un Kennedy ne pleure pas, un Kennedy ne se montre pas diminué.
Il n’y avait qu’une seule façon de partir dignement, comme un Kennedy.
Si JFK n’a pas commandité son propre assassinat, qu’a-t-il fait pour éviter la balle fatale ?
Thierry Debroux