L’aventure d’une femme, Kiki, la soixantaine rayonnante, qui va, grâce à un masque de Beethoven découvert par hasard dans une brocante, changer sa vie ainsi que celle de ses trois amies. Une fable sur la jeunesse perdue, les émotions refoulées, les secrets ensevelis. Un vrai trajet initiatique : grâce à la musique de Beethoven qui sert de clé, les quatre femmes vont ouvrir des portes intérieures essentielles, celles qui les coupaient de leur véritable histoire, celles qui les protégeaient de leurs chagrins ou de leurs sentiments.
Un monologue drôle, original, émouvant qui passe élégamment du rire aux larmes.
Un rôle riche, éblouissant pour une grande comédienne de plus de soixante ans.
La force de Beethoven s’adjoint à la poésie de Schmitt pour créer une œuvre insolite qui célèbre l’humanisme, le courage. Un véritable Hymne à la Joie.
Créé à Bruxelles au Théâtre Le Public le 13 janvier 2011
Sortie du livre en septembre 2010
Genre : Comédie dramatique, Théâtre
Auteur : Eric-Emmanuel Schmitt
Distribution : Nicole Valberg
Production : Théâtre Le Public
Mise en scène : Danièla Bisconti
Durée :
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Lu dans la presse
(…)Seule en scène une dame, la soixantaine bien entamée mais très enjouée, la mise colorée jusqu’aux cheveux, Nicole Valberg donne à cette Kiki tout le pétillant d’une existence qui de ses habitudes a réussi à faire des plaisirs et semble s’être affranchie du pire. Avec ses trois copines Rachel Zoé et Candy, savoureusement croquées par la plume de l’auteur certes, mais aussi le talent de l’actrice qui d’une attitude ou une intonation évoque la snob pincée, la boulotte au grand coeur, ou la séductrice bronzée toute l’année, Kiki prend le thé et fait des excursions. C’est à ses amies en priorité qu’elle révèle le masque de Beethoven dégoté par hasard et pour trois fois rien sur une brocante. Mais aucun son, nulle musique, n’en émane plus aujourd hui comme si la magie des jours heureux et insouciants s’était évaporée. Commence alors une quête qui mènera Kiki sur des chemins qu’elle avait à toute force tenté d’effacer vers des souvenirs douloureux et enfouis. Et vers une forme de rédemption de réconciliation avec l’autre, avec soi, avec l’absent aussi. (…)
Extraits de la critique parue dans La Libre Belgique le 17-01-11