Le soleil, un parc, un banc. Une jeune femme écoute de la musique, très fort, sur son transistor. Surgit un homme, barbe de deux jours, cheveux en bataille. Impatient de calme et de silence, il s’énerve et écrabouille la petite radio… Drôle de personnage. Mais dans le jardin d’un centre psychiatrique, il doit être fréquent de faire d’étranges rencontres ! Ils se racontent, s’amusent, se plaisent, se provoquent. Elle dit être danseuse, follement aimée sur scène entre ses séjours à la maison de santé. Il dit la désirer comme un fou. Fous ? Ne l’est-on pas toujours un peu quand on est amoureux ?
Nicolas Bedos, fils de Guy et célèbre chroniqueur français, excelle dans ce registre d’une légèreté apparente qui farde la gravité d’une situation en répliques exquises et drôles et en échanges sentimentaux délicieux. On suit avec une douce folie cette rencontre ambigüe, qui oscille entre cynisme et comédie, et on ne boude pas notre plaisir de voir ensemble sur scène Tania Garbarski et Charlie Dupont !
Création en 2011 à la Comédie de Bruxelles
30 réprésentations au théâtre Le Public en septembre et octobre 2013
Genre : Comédie dramatique, Théâtre
Auteur : Nicolas Bedos
Distribution : Tania Garbarski, Charlie Dupont
Production : Duponts et Duponts sprl et Théâtre Le Public
Co-Production :
Mise en scène : Hélène Theunissen, assistée de Jeanne Scahaise
Scénographie : Lionel Jadot assisté de Chandra Vellut
Costumes : Souad Kajjal
Photographe : Luc Tourlouse, Morganne Delfosse et Marianne Grimont
Maquillages : Zaza Da Fonseca
Musique : composée par Greg Remy (Ghinzu) et interprétée par le Trio Thomas Champagne
Conception lumières : Bruno Degrave
Durée : 75
Saisons
2013-2014
2014-2015
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Lu dans la presse
Nicolas Bedos promène allégrement sa belle et grande gueule sur les plateaux télés.
Ses régulières saillies provocatrices feraient presque oublier qu’il a une sacrée fine plume, plus mordante et subtile que beaucoup de ses buzz médiatiques.
Avec «Promenade de santé», (…) l’auteur nous balade dans les méandres d’un amour improbable, hors normes.
(…) L’amour n’est pas raisonnable, on le sait, mais là, il part carrément sur des bases délirantes, au sens propre comme au figuré.
Dans un magnifique décor – un arbre imaginaire, fabriqué de cette gaze dont on fait les bandages, se plante au centre de ce que l’on imagine être le parc d’un hôpital psychiatrique – ces deux êtres au bord de la folie se reniflent, s’apprivoisent, se séduisent, avec toute la gaucherie qui sied à leurs maux.
L’écriture de Bedos fils est une partition idéale, d’un cynisme féroce, drôle, cruel.
Les rythmes jazzy du trio Champagne accompagnent en direct les états d’âme des personnages, tantôt dans une torpeur romantique, tantôt dans des cavalcades démentes.(…) On croit à une comédie romantique et puis, vlan, le final vous propulse dans une autre dimension. (…)
Catherine Makereel, Le Soir 12.09.2013